Damon Price

Je me réveille, lentement, j'ouvre les yeux pour tomber sur un soldat et un scientifique. Pris d'une peur inconnue je relève, les yeux grands ouverts et prêt à frapper, le haut de mon corps, mais le soldat me rassure en posant sa main sur mon épaule. Je regarde autour de moi, je pensais que j'étais au frigo à la base, je me redresse sur mes deux jambes et prend mon fusil qui se trouvait dans mon dos. Je vois 3 autres soldats, 4 civiles et 2 scientifiques. Je me tourne vers le soldat qui m'avait réveillé, je lui demande ce que nous faisons ici. Il me répond qu'il ne sait pas non plus et que pour l'instant on dirait qu'on est dans la station en orbite.

J'attrape ma radio accroché à mon épaule, un des soldats m'ayant vu faire, se tourne vers moi et m'adresse la parole pour m'annoncer que personne ne répondait. Ma nature, me forçant à ignorer ce que venais de dire le soldat, je suivis ce que mon instinct me dictait et je pris ma radio et demandais si il y avait quelqu'un. Aucune réponse, je l’arrachai de mon équipement pour ne pas avoir d’objets inutile sur moi, et j'examinais le terrain. Trois couloirs s’offraient à nous, un avait les lampes accroché au plafond qui déconnait, pas rassurant, un les avait totalement allumées, ça sent le piège, et le dernier les avaient toutes éteintes, le plus rassurant à mes yeux.

« - Bon, lançai-je, écoutez moi tous ! On est perdu dans un endroit que l’on ne connait pas, et on doit tout faire pour trouver un plan du coin en premier lieu et trouver les autres. Pour avoir plus de chance de trouver la salle de contrôle, on va malheureusement devoir se séparer.
- Et vous comptez faire comment pour qu’on se retrouve ? me demanda un de mes acolytes.
- On gueule un bon coup soldat ! lui déclarai-je. »

Aucun ne manifesta de désaccord avec ce que je venais de dire. Je leur dis comment les groupes seraient composés : le premier était composé de 1 soldat et un scientifique. Le deuxième de 2 soldats, 2 civiles et 1 scientifique et le troisième regroupait le reste. Chaque groupe pris un couloir et chaque groupe s’engagea dedans, avec de la peur, la crainte d’un danger inconnu et le sentiment que l’on n’était pas seuls. Non, pas seuls comme vous pouvez le penser, mais que quelque chose que l’on ne connaissait pas nous observait sans cesse et nous suivait. Mon groupe emprunta le couloir sans lumière.

Ca faisait 10 minutes que l’on marchait, j’étais devant avec un scientifique, les civiles au milieu et le marine fermait la marche. J’avais à un moment entendu comme un cri, ou plutôt un appelle, qui se représentait par un hurlement strident silencieux. Nos pas résonnaient sur les grilles qui nous servaient de sol, les murs étaient propre, je pu apercevoir dans certains coins des taches de sang séchées, je ne dis rien pour ne pas affoler les civiles mais je le fis tout de même remarquer au soldat pour qu’il se tienne sur ses gardes.

On finit par arriver dans un couloir complètement allumé, nous pouvions admirer le mot « Réfectoire » avec une flèche qui pointait la direction où nous allions, peut être allions nous trouver des personnes là-bas. Nous continuions notre marche pour tomber sur une porte qui, tentant de s’ouvrir, restée fermé à cause d’un disfonctionnement, je fis signe aux autres de s’arrêter, je rangeai mon arme dans mon dos puis, d’un coup de pied et en poussant de chaque côté avec mes mains, j’ouvris la porte sans trop de résistance. Un spectacle horrible s’offrit devant moi, les murs, le sol et le plafond était recouvert de sang, tout était rouge, d’un rouge à vous donner des frissons, il était séché, il ne rayonnait plus à la lumière. Je pu voir à l’autre bout de la pièce un couloir qui n’était pas comme les autres, j’aurais pu dire que les murs n’étais pas fait de ferrailles mais plutôt de matière organique.

Je ne m’attardai pas là-dessus et me retournai en fermant la porte, personne n’avait regardé l’intérieur du réfectoire, ils étaient tous occupé à regarder à l’autre bout du couloir comme si ils voyaient quelque chose. Je retournai vers eux et je leur annonçai qu’il n’y avait rien à voir dans cette pièce. Les civiles se seraient sans doute affolé et nous aurait fait perdre du temps. Nous faisions donc marche arrière mais cette fois, je fermais la marche. Pendant 5 bonnes minutes, tout se passa bien, la pénombre semblait tranquille. Soudain, un bruit provenant de devant nous fis tous levé la tête, et pour moi et le soldat, pointer nos armes dans cette direction. Puis un bruit de choc et de grognement provenu de derrière, je me retournai pour tomber face à une ombre, une créature peu visible assise, puis tout à coup, la lumière revenu pour que je puisse contempler la bête, un des groupes a dû réactiver le générateur central pour que tout sois remis en route.

Cette … chose avait un crâne allongé en arrière, elle était noir, avait des jambes musclé et des griffes. Elle poussa un sifflement en ouvrant la bouche, je crus voir comme une deuxième bouche sortir de la première. Puis le bruit d’une rencontre soudaine entre le sol et une personne qui chute se produisit derrière moi, je me retournai et je pus admirer une autre chose, plus grande qu’un humain, possédant un masque, une armure. Il avait comme un camouflage qui s’enleva quand je m’étais retourné. Des lames sortirent d’une sorte de protection de son avant-bras droit. Le civile qui se tenait devant n’avait pas eu le temps de se retourné, la créature l’empala et le souleva avec une facilité à vous en hérisser les cheveux, ou plutôt à vous les arracher.

La chose à la peau verte et écailleuse à première vue poussa un grognement et laissa tomber le cadavre. Affolé, tout le monde partit se réfugier plus loin dans le couloir derrière la chose masquée. Le scientifique et moi qui étions entre les deux créatures passions sur les côtés pour esquiver la forme humaine géante. Elle nous ignora et garda le regard fixé vers le serpent noir. J’hésite encore maintenant à l’appeler « Dragon ». Pour l’instant, je vais me contenter de l’appeler « Alien ».

Je pus rejoindre les autre en courant, je regardai derrière et je vis le géant sortir des lames de son avant bras gauche, l’alien se jeta sur lui avec une rapidité épouvantable. Je repris ma course et je pus entendre des cris de douleur provenir de l’endroit où se passait le combat.
Après une course sans-arrêt de 5 autres minutes, nous nous étions complètement perdu. Je me tournai vers le reste du groupe. Le soldat me regarda, trempé de sueur, avec de la peur et de l’étonnement. Je restais moi aussi stupéfait face à ce dont je venais d’assister, tout était flou, je me demandais même si tout ceci n’était qu’un rêve. Je me pinça, tout ça n’était que la réalité pure et dure. Dans un croisement de couloir j’avais cru apercevoir un groupe de soldat où une personne que je connaissais s’y trouvait, je crois même qu’elle m’avait appelé. Si je me souviens bien, elle s’appelait Alexandre Coombes. C’est tellement flou que je me demandais si je n’avais pas rêvé.

Où est-ce que j’étais atterri ? Soudain, j’entendu comme un appel provenant du soldat à côté de moi, je lui pris sa radio pour écouter de plus près.
« - Price, me … Krschhhh … vez-vous ? A v … Krschhhh …
- Ici Price, répondais-je, je vous reçois ! »

Note 1 : Rencontre

La radio coupa, par réflexe, je donnai des coups dedans pour éviter de perdre toute communication, mais en vain. Je rendis la radio au soldat, déçu ... Ce que je venais de voir pendant cette dernière heure était incompréhensible, des choses mesurant plus de deux mètres et sachant se camoufler, et une bête noire faisant peur ... Très peur. Je repris mon souffle et me tournai vers mes compagnons. Ils étaient effrayés, à un tel point que je pouvais peut être entendre leurs cœurs battre si il n'y avait aucun autre bruit. Le soldat tenta de consoler le civile et le scientifique. Jamais je n'aurais pensé atterrir dans un endroit pareil, si nous perdons des alliés comme ça toutes les heures on ne sera plus nombreux à la fin de la journée.

Je commençai par me diriger vers le reste du groupe pour leur expliquer la situation. Ce qui était sûr, c'est que le plan de l'endroit ne se trouvait pas dans cette partie de la station, et encore, on était perdu, je ne pouvais en aucun cas le nier. Et le pire, c'est que la faim nous gagnait, depuis le début nous n'avons fait que voyager, et quand on ne mange pas après avoir été au congélo, cela peut avoir de graves répercussions sur l'organisme. Le scientifique leva la tête pour réfléchir à l'endroit où pourrait normalement se trouver les plans par rapport au réfectoire, au dessus bien sûr. Cette réponse était tellement évidente car toute salle de contrôle digne de ce nom surplombait toutes les autres salles. Le soldat, le civil et moi levions la tête pour indiquer que l'on avait tous compris.

C'est là qu'un bruit sourd se produisit, ça venait du plafond, ça faisait comme si on rampait au-dessus de notre tête. Je regardai le sol et je remarquai qu'il y avait un espace assez grand pour qu'un humain de petite taille puisse s'y faufiler. Je scrutai les alentours, et mon regard tomba sur un escalier menant aux étages supérieur. Je fis signe aux autre de me suivre, ce qu'ils firent sans se plaindre malgré la fatigue et la faim.

Environ 2 minutes plus tard nous nous trouvions au-dessus de là où on se trouvait auparavant, je repris la marche en suivant les grilles au sol, Après plusieurs couloirs, nous tombions sur une porte avec au-dessus marqué au néon : "Infirmerie". J'entendis comme une grille se soulever et se remettre. Je n'étais pas le seul, car le soldat me regarda avec de gros yeux, et de la sueur recouvrait tout son front, de sorte à me faire comprendre qu'il attendait un ordre. J'ordonnais, avec les mains, à lui et aux autres de se plaquer au mur. Un soupir provenu de la salle, puis des bruits de pas. La porte engagea son ouverture ...

Il y avait environ trois centimètres qui séparait l'écart entre les deux portes, j'aperçus au travers de ce trou une silhouette qui paraissait humaines. Vingt centimètres, je pouvais définir ce que je voyais, un humain, fin, qui relevait la tête vers moi après avoir aperçu mes pieds. Quarante centimètres, je pouvais vois trois-quarts de son visage, il avait l'ait étonné de me voir, il en avait peur. Comme si je voulais le tuer. Soixante centimètres, je pouvais passer en me tournant légèrement, il avait regardé derrière lui pour trouver une issue, il n'y en avait, pour lui, malheureusement pas. Soixante-dix centimètres, j'étais passé au travers de la porte, je m’étais même élancé pour plaquer l'inconnu.

La porte était entièrement ouverte, j'avais un pied posé sur la poitrine du type, il avait les mains en l'air. Je lui demandais qui il était, ce qu'il faisait là, où on se trouvait exactement et surtout pourquoi il était seul.

Note 2 : Regroupement

Dylan ... C'est comme ça qui disait s'appeler. Il s'était réveillé tout seul et il avait échappé aux deux créatures ? Ca tenait du miracle de pouvoir s'en sortir. Pendant les 10 minutes où on avait fait connaissance, je l'ai interrogé pour savoir comment il était arrivé ici. Il devait vraiment être heureux de retrouver des alliés, du moins, si on pouvait dire si la façon de l'attraper était celle d'un allié ... On aurait dit qu'il me craignait, malgré son jeune âge et son caractère de blagueur, il n'était pas trop d'humeur à rire vu les circonstances de la rencontre. Il faut dire que l'habitude était revenue d'elle-même. Il semblait agile vu son corps maigre. J’étais encore étonné qu'il ait pu rentrer dans les Marines Coloniaux comme ça.

Pendant les 10 minutes, nous avions pris soin de barricader la porte et de surveiller les grilles au sol grâce à l'avertissement du nouveau. L'infirmerie était dans un état incroyablement sublime, les seringues et autres instruments ne semblait pas avoir bougé ... depuis trop longtemps. La poussière avait recouvert les surfaces plates et les lits n'étaient pas dérangés. Des fois, on aurait dit entendre des cris qui provenaient des couloirs. Humain et non-humain. Je dois le reconnaitre, j'avais peur, souvent je tournais la tête pour m'assurer que tout allait bien. Je tremblais et j'avais la chair de poule comme tout le monde. Dylan avait rampé sus les grilles pendant 3 minutes, il avait du courage pour faire ça. Mais au moins on savait vers où se trouvait les plans. En espérant que la route soit libre.

Une fis les présentations terminés et les histoires partagé, nous prîmes chacun notre courage à deux mains pour le mettre dans un endroit sur où on serait certain qu'il ne nous lâche pas. Nous enlevions petit à petit les tables et autres objets en restant sur nos gardes. Une fois la porte entièrement dégagé, je l'ouvris, fusil à la main. Je passai tout mon corps d'un seul coup dans le couloir. Bien, je fis signe aux autre que la voie était libre. Ils sortirent tous les uns après les autres et me rejoignirent au bout du couloir près des escaliers, sauf Dylan qui se stoppa un petit moment en fixant l'autre bout du couloir en nous disant qu'il pensait avoir vu comme une déformation dans l'air. Sur le coup, nous avons rigolé pour nous remonter le moral. Mais au fond on savait que cette saloperie de deux mètres trente nous avait suivit. Nous montâmes les escaliers dans le silence dont seul le bruit de nos pas et nos respirations brisait.

Dylan me rejoignit devant en me disant qu'il y avait encore une de ces connerie de bestioles noires qu'il surnommait "Africain modifié" était en train de nous suivre. C'était évident qu'on était suivit par quelque chose car c'est logique au fond, nous sommes perdu dans une station en orbite sans plan dans le noir total avec pas beaucoup d'alliés, et deux espèces extraterrestre qui était avec nous. Ce serait vraiment bizarre que rien ne nous suive. Un étage plus haut, nous avancions en espérant être sur le bon chemin comme disait le maigrelet. Soudain, sans que l’on s’en rende compte, nous avions tiré sur un objet vert qui était tombé du plafond. Un liquide vert recouvrait le sol.

« - Qu’est-ce que c’est que ça ?! lâchais-je de peur après avoir tiré sur une chose inconnue pour moi.
- ‘tain ! J’ai eu la peur de ma minute ! nous fîmes remarquer Dylan.
- Il y a quelqu’un en bas ? dit une voix qui provenait du dessus.
- Ouais ! lui répondit Dylan.
- Bon il y a des escaliers si vous prenez vers la gauche là je pense. On s'y retrouve ok ? dit la voix du dessus. »

Finalement, on croisait de plus en plus d’humain en ce moment, bonne nouvelle … enfin peut être. Je m’avançais pour constater qu’il y avait un trou dans le plafond q5ui donnait sur la salle du dessus. Dylan et l’autre soldat, eux, s’approchèrent de la main verte pour savoir si c’était encore en vie. Après un petit temps de constatation, nous rebroussâmes chemin pour prendre les escaliers. Arrivé en haut, je remarquais un scientifique du nom de Coombes. Je lui serrais la main. C’était son nom que j’avais entendu dans les embarqués et son visage je l’avais déjà vu. Lui, il ne me connaissait pas pour mes … exploits de guerre. Je vu avec lui un autre scientifique, et deux gardes dont un qui avait n’avait pas l’air dans son assiette.

Ils nous conduisirent à leur pièce pour que l’on puisse parler en sécurité. Nous avions encore passé 10 bonnes minutes à parler de nous. Le garde malade s’était assis et se tenait le ventre. Il aurait fallu un médecin avec nous. Nous nous dépêchâmes de parler pour passer à l’action et trouver un plan du coin. Une fois la discussion finit, je décidai encore une fois de passer dans le couloir en premier. Tout c’était encore une fois bien passer, mais cette fois, c’était moi qui avait eu l’impression de voir quelque chose se mouvée dans l’ombre.

Nous reprîmes les escaliers en suivant Dylan qui connaissait le chemin. Dans la descente, nous entendîmes distinctement des voix, des voix robotique. Des androïdes de combat ! Une chance, eux, ils n’ont pas peur de mourir. Ils vont surement nous aider ! Une fois arrivé en bas, nos soupçons s’étaient confirmé, 5 androïdes était dans le couloir, ils couvraient celui qui ramassait la main verte. Le garde en forme qui suivait Coombes se précipita devant en ouvrant les bras plein de joie de trouver des combattants sans peur.

Soudain, un d’eux dit quelque chose comme « Changement de vision », puis il prononça « Embryon de xénomorphe détecté, élimination des humains aux alentours. « Quoi ? » prononça le garde. Et, sans si attendre, il se fit trouer de balles. Par réflexe tout le monde s’était caché sur les deux couloires qui partaient sur les côté. J’étais du côté de Dylan et Coombes. De l’autre côté se trouvaient le soldat, le 2eme garde et le scientifique … deux minutes, où se trouvaient mon scientifique et mon civile à moi ?! Les androïdes n’arrêtèrent pas de tirer. Mais ça ne cacha les cris de douleur du garde.

Nos regards étaient tous tourné vers lui, tout à coup, une sorte de ver gigantesque lui sortis du ventre ne poussant un cri, comme un nouveau né. Le scientifique s’évanouit, « Mauviette ! » marmonna Coombes, le soldat lui, sortit son pistolet et tira dessus. Du liquide vert tomba au sol et le rongea comme de l’acide. Un des androïdes derrière poussa comme un cri de douleur puis je reconnu le bruit des lames qui sortirent. Dylan et Coombes aussi d’ailleurs car ils eurent le même réflexe que moi, se levé à vitesse grand V !
Un sifflement provenu de l’endroit où se tenait mon soldat, je tournai la tête vers lui pour le regarder, il me regarda à son tour et d’un coup, sa tête se retrouva au sol. Dylan était déjà en train de courir, Coombes me tenait le bras pour que je les suis. Je n’avais pas d’autre choix.

Courir, c'était la seul chose à laquelle je pensais ... La peur m'envahissait un peu plus à chaque pas hésitant, à chaque cris qui provenaient des murs qui m'entouraient. Parfois je trébuchais, d'autres fois je tombais et faisait une roulade pour me relever juste après et souvent je tournais à chaque carrefour de couloirs. Je me contentais de suivre Coombes et Dylan sans réfléchir ... jusqu'à ce qu'une petite idiote rentra en collision avec Dylan et se retrouva couchée sur lui. Coombes s'était arrêté net, moi, j'avais continué à courir jusqu'à me ramassé maladroitement sur sol à cause des 2 idiots qui était tombés !

Enfin, cela m'avais permis de me stopper et de me calmer, la peur me faisait trembler. Déjà qu'il y avait 2 espèces extra-terrestre dans la station, il y avait maintenant les androïdes de combat et de recherche qui nous en voulait. Mais quelque chose de plus important venait de se produire, on venait de croiser un autre groupe ! Je me relevais avec une douleur au visage - surement la grille au sol qui avait frotté contre ma peau. Coombes aida Dylan et la fille à se relever, durant ce temps, 2 autres soldats et 1 scientifique étaient apparurent au croisement. La fille s'excusa de sa maladresse et Dylan eu la modestie de dire que c'était de sa faute, je lui fis une remarque ironique à ce sujet et je me tournai vers le groupe.

La fille devait avoir entre 20 et 30 ans, elle avait des cheveux brun foncé mi-long avec des yeux de la même couleur, sa peau pâle faisait ressortir ses taches de rousseur, elle s'appelait Naomi, aussi grande que Dylan avec des rondeurs à vous ne faire rougir. Les 2 soldats étaient jumeaux, Bryan et Jordan, bronzés, cheveux court et châtains, yeux marron et carrure imposante, un mètre 90 environ, de vrai monstres. Seul une cicatrice à la lèvre permettait de reconnaitre Bryan à son frère. Le dernier, le scientifique était un chercheur tout ce qu'il y avait de plus normal, frêle, de taille moyenne, un masque sur le bouche et le nez, des lunettes et recroquevillé sur lui-même à cause de la peur. On pourrait dire qu'il allait se chier dessus.

Après une brève discussion pour se présenter, ils nous emmenèrent dans une salle sans danger pour discuter sans être interrompue par des xénomorphes. Après avoir barricadé la porte d’entrée avec tous les meubles possibles, je m’allumais un cigare. Les scientifiques commencèrent leur discussion sur les xénomorphes et le truc invisible tandis que nous autres, les soldats, nous nous préparions au combat, armes prêtent, munition au complet, détecteur de mouvement de Naomi allumé. Et Dylan reçu un sac complet que les autres avaient trouvé dans un couloir sous une grille. Un cri de joie sortit de la bouche du plus petit d’entre nous alors qu’il regardait le nom de la personne à qui appartenait ce sac. C’était le sien. Les chercheurs, après avoir finis leur discussion, vinrent nous voir pour nous dirent qu’ils avaient chacun un PDA qui donnait le plan de la station.

Soudainement, un immense sourire inquiétant se dessina sur mon visage. Mon bras droit se leva et failli s’abattre sur le visage de Coombes qui avait oublié ce que je cherchais tant. Les jumeaux réussirent l’exploit de me retenir. Une chose était sur, on était au plus bas de la station dans les quartiers de recherche. La tour de pilotage était tout en haut et ça allait être dur d’y parvenir pour envoyer un message de secoure. Des murmures provinrent des 2 frères, je pus comprendre que c’était un pari et que l’enjeu était la parabole de transmission.

Après un silence, Dylan et les soldats se tournèrent vers moi comme pour attendre un ordre. C’est vrai que j’étais le seul à avoir le plus une tête de leader dans le groupe. Je me rapprochais de la porte et j’enlevais petit à petit les objets qui servaient à bloquer celle-ci. Après avoir enlevé les chaises et l’étagère dans le silence pour ne pas nous faire remarquer. Enfin, le pire finis par arriver, en essayant d’enlever le dernier meuble : la table. J’avais oublié qu’il y avait une lampe dessus, et oubliant ce petit détail, celle-ci tomba à cause de mon geste brusque. Elle se brisa et le verre de l’ampoule se répandu sur le sol. Après ce fait, je ne bougeais plus pendant quelques secondes. Il y avait des bruits de pas, ils s’étaient arrêté, je collais mon oreille à la porte, ensuite, un grognement se fit entendre. Un bruit de chargement s’en suivit.

« Couchez vous ! » criais-je par peur.

Soudain, une explosion bleu détruisit la porte et je perdis connaissance.